By Arnaud GUIHARD & Tristan PRAUD
Nous élèves du Lycée Michelet de Nantes, classe de 1°5, avons eu un échange avec des handicapés: André TAUPIN personne en fauteuil roulant, accidenté de la route et Emmanuelle BILLON infirme moteur cérébral (IMC).
Les élèves furent placés dans une salle de classe conçue pour les personnes à mobilités réduites. Au commencement nous étions dans un état d’esprit d’étendu, l’esprit ouvert. Nos deux intervenants se sont présentés puis ont diffusés un court métrage sur les difficultés du handicap comme par exempledans les rues où les trottoirs sont souvent inadaptés aux fauteuils roulants.
Par la suite, les intervenants racontèrent leurs difficultés au quotidien, pour eux mais aussi pour leur famille, dans un monde inadapté aux porteurs de handicaps. Bien qu’il existe des aides financières le handicap peut être d’un coût élevé. Ainsi, il est parfois difficile d’acheter un matériel de qualité. On a pu voir qu’un fauteuil roulant ergonomique et léger comme celui de notre intervenant n’est pas remboursé en totalité par la Sécu.
Mais il existe de nombreux autres obstacles que doivent surmonter les personnes à mobilité réduite. Notamment pour les étudiants avec des difficultés dans l’apprentissage (concentration, assimilation, compréhension…). Les plus âgées connaissent eux aussi leurs lots de problèmes, comme l’adaptation (lenteurs, faire face aux changements imprévus, difficultés à analyser et porter un jugement…).
Pour conclure, le handicap ne peut pas toujours être guéri, mais ce fardeau peut-être soulagé à l’aide de nos gestes et nos regards. Comme la justement dit un élève:
«handicapés, mutilés, noirs, blancs: nous somme tous pareils». Alors, regardons les porteurs de handicaps comme eux nous regarde… sans porter de jugement.