Les 1ère ISEC-GT rencontrent un bénévole de la Croix Rouge
Aujourd’hui, sur son temps libre, Florian Peugnet, 28 ans, bénévole à la Croix rouge est venu échanger avec les élèves de 1ère ISEC-GT, au CDI, en compagnie de Mme Fontana et de Mme Bonnin.
Cette rencontre a été l’occasion pour les élèves d’interroger Florian sur les missions et l’avenir de la Croix rouge, sur les raisons de son engagement, sur son rôle dans l’association, sur ce que lui apporte cet engagement, sur les relations qu’il entretient avec les personnes aidées, avec les autres bénévoles…
«Je suis bénévole pour me sentir utile, agir en tant que citoyen.»
Florian, se sentant peu concerné par le système, a ressenti le besoin d’être utile immédiatement, de s’impliquer concrètement dans la société. Ainsi, au sein de la Croix rouge, depuis deux ans, il est secouriste, maraudeur en urgence sociale (distribution de nourriture le samedi soir) et il intervient sur les urgences en cas de catastrophe (inondations par exemple).
Quand un élève l’interroge sur le temps que prend le bénévolat, Florian répond: «Je suis ouvrier dans le bâtiment. (…) C’est une deuxième vie. On partage des moments particuliers avec les gens et une fois qu’on y a goûté, on ressent le besoin d’être là pour l’autre.»
Quels sont les critères pour entrer à la Croix rouge?
Pour être bénévole à la Croix rouge, il ne faut pas de formation particulière, les formations sont organisées après l’intégration. Pour s’engager, il faut avoir 14 ans (18 ans pour la maraude) et savoir ce que l’on veut faire. Pour cela, on peut choisir une organisation en fonction de ses centres d’intérêt. Il faut aussi s’interroger sur ses disponibilités.
Qu’est-ce qui a le plus marqué Florian en tant que bénévole?
Le secouriste bénévole explique que, dans l’urgence sociale, le public est varié, que les postes de secours lors d’événements variés (vœux du maire, Rendez-vous de l’Erdre, compétition de twirling bâton…) sont l’occasion d’approcher de près ou de loin des gens très différents, ce qui permet de découvrir la richesse de l’autre en se mettant à la place d’autrui.
Céline Le Bras,
professeure de Français et d’Histoire-Géographie,
29 février 2016.
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